La plateforme aiGust vient d’analyser 3 317 entreprises. Les résultats démontrent que plus de la moitié ne sont pas en conformité avec les nouvelles règles relatives aux rémunérations des dirigeants. Explications.
La rémunération des dirigeants de petites entreprises a presque doublé au cours des huit dernières années, selon une étude récente de De Tijd. Pourtant, le gouvernement durcit les règles pour ceux qui veulent continuer à bénéficier du taux réduit de l’impôt des sociétés (20 % au lieu de 25 %).
Il existe deux conditions principales pour bénéficier de la réduction de l’impôt des sociétés :
- Rémunération minimale des administrateurs de 50 000 euros : si un administrateur reçoit moins, la société perd l’avantage fiscal. Plus de 57% des entreprises de notre base de données ne respectent pas cette règle.
- Composante salariale d’au moins 80 % : Le salaire doit représenter au moins 80 % de la rémunération totale. Les avantages de toute nature (tels que les voitures de société ou les indemnités de location) peuvent encore atteindre un maximum de 20 %. Près de 56 % des entreprises ne respectent pas cette norme.
Quid pour les comptables ?
Ces règles peuvent avoir un impact direct sur la planification fiscale de nombreuses entreprises. Il est essentiel que les comptables réagissent à cette situation et guident leurs clients dans l’optimisation des rémunérations de leurs administrateurs.
Une vision claire grâce à aiGust
Grâce à aiGust, nous avons non seulement identifié le nombre d’entreprises qui ne respectent pas les nouvelles règles, mais nous pouvons également déterminer exactement les clients concernés. Grâce à cette plateforme, les comptables peuvent facilement analyser où se situent les risques et conseiller de manière proactive leurs clients sur la meilleure stratégie à adopter pour maintenir les avantages fiscaux.
Photo : Tim Bottelbergs, CEO d’aiGust.