Ceux qui ont effectué un virement ces dernières semaines l’ont peut-être déjà remarqué. Depuis le 9 octobre, les banques européennes sont tenues de vérifier si le numéro de compte correspond bien au nom du bénéficiaire. Si ce n’est pas le cas, l’émetteur reçoit automatiquement un avertissement. Et ce n’est pas un luxe inutile, puisque plus d’un quart des Belges (28%) ont déjà reçu une fausse facture. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le logiciel comptable basé sur l’IA Horus Software.
Heureusement, recevoir une fausse facture ne veut pas dire qu’on tombe tout de suite dans le piège. Sept Belges sur dix (70%) vérifient généralement le numéro de compte avant de payer. Une petite minorité (13%) ne le fait jamais. Mais même avec de la prudence, les erreurs arrivent malheureusement. Près d’un Belge sur cinq (18%) a en effet déjà été victime de cyberfraude.
Mieux protéger les entrepreneurs
Le nouveau contrôle IBAN-nom tombe donc à point nommé, et beaucoup de Belges s’en réjouiront. Une large majorité (82%) estime en effet que les autorités devraient en faire plus pour protéger les citoyens contre la cyberfraude. Presque autant (78%) se disent prêts à utiliser une base de données pour vérifier l’identité d’un expéditeur.
Bryan Steyns, CTO de Horus Software, ajoute : “Nous ne pouvons que saluer ce genre d’initiatives publiques. Parmi nos clients, plusieurs ont malheureusement été victimes de fraude liée aux fausses factures. C’est pourquoi chez Horus Software, nous n’avons pas attendu et avons développé notre propre outil de vérification. Il attribue à chaque numéro de compte un indice de fiabilité, basé notamment sur la fréquence d’utilisation, la présence de plusieurs numéros de TVA liés à un même IBAN ou encore des activités suspectes.”
