À partir du 1er janvier 2026, toutes les entreprises belges assujetties à la TVA devront obligatoirement envoyer et recevoir des factures électroniques structurées. Cette obligation, inscrite dans un contexte de transformation numérique plus large, vise à renforcer l’efficacité, la transparence et la compétitivité des entreprises. Une récente étude menée par l’Institut des conseillers fiscaux et des experts-comptables (ITAA) en collaboration avec Unifiedpost (Billtobox) révèle que seulement 25 % des entreprises belges utilisent actuellement une solution de facturation électronique, soulignant ainsi l’ampleur des préparatifs à réaliser.
Un bilan contrasté des préparatifs
L’enquête met en lumière l’état des préparatifs des entreprises et des experts-comptables face à cette évolution réglementaire. Bien que près de 25 % des entreprises soient déjà en mesure de traiter des factures électroniques structurées, la majorité reste en retrait, nécessitant des efforts importants pour respecter l’échéance de 2026.
Les chiffres sont également parlants du côté des conseillers fiscaux et experts-comptables : 70 % d’entre eux estiment que moins d’un quart de leurs clients sont prêts pour cette transition. Cependant, ces professionnels se montrent proactifs, puisque 95 % d’entre eux affirment sensibiliser activement leurs clients aux nouvelles exigences et opportunités liées à la facturation électronique.
“Le passage à la facturation électronique peut sembler un grand changement, mais dans la pratique, il est facile à mettre en œuvre” déclare Christophe Vanhoutte, Country Manager Belgium chez Unifiedpost. “Avec des outils conviviaux comme Billtobox et l’accompagnement des experts-comptables, les entrepreneurs peuvent rapidement se conformer aux nouvelles obligations. Cette transition permet non seulement de se conformer aux obligations légales, mais aussi de gagner du temps et d’économiser des ressources.”
Les chiffres de l’étude montrent que les experts-ecomptables et conseillers fiscaux sont déjà mobilisés : 47 % disposent d’une solution à proposer à leurs clients, et une grande majorité a déjà mis en place ou prévoit d’élaborer un plan d’action dans un avenir proche. Par ailleurs, 58 % des professionnels du secteur expriment leur confiance dans la capacité des entreprises à réussir cette transition. Et pour cause : plus personne n’a aujourd’hui la nostalgie des relevés bancaires papier, il en sera bientôt de même pour les factures.
Le rôle clé des experts-comptables et conseillers fiscaux dans cette transition
À un peu plus d’un an de l’échéance, le rôle des experts-comptables s’avère essentiel. Ils interviennent principalement dans trois domaines clés :
- Sensibilisation : 95 % des experts-comptables informent activement leurs clients sur les obligations et avantages de la facturation électronique.
- Mise en place de systèmes : Bien que 47 % aient déjà installé des solutions, davantage d’efforts sont nécessaires pour préparer toutes les entreprises.
- Accompagnement : Les experts-comptables jouent un rôle de conseil stratégique, aidant les entreprises à choisir les outils appropriés et à adapter leurs processus internes.
Selon Bart Van Coile, président de l’ITAA, “Le passage à la facturation électronique représente une obligation mais aussi une opportunité d’optimiser les processus. Il est primordial que les entreprises agissent dès maintenant pour respecter l’échéance de 2026. Les comptables et conseillers fiscaux ont un rôle décisif dans cet accompagnement. Pour preuve, 85 % des membres de l’ITAA ont déjà établi ou prévoient d’élaborer un plan d’action prochainement.”
Un appel à l’action
L’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique au 1er janvier 2026 approche à grands pas. Il est impératif pour les entreprises belges de se préparer rapidement. Avec l’aide des experts-comptables et conseillers fiscaux, elles pourront non seulement respecter la réglementation, mais aussi bénéficier d’une opportunité unique d’améliorer leurs processus administratifs.