On y est. Le SPF Finances et le SPF Économie passent à l’action avec une campagne ciblée. Dès le 1er janvier 2026, la facturation électronique s’imposera pour les échanges B2B. Il faut donc faire entrer 1,2 million d’entreprises dans la danse. A ce jour, 250 000 sont connectées à Peppol. Et ce n’est pas assez. Focus sur l’initiative d’Eléonore Simonet, ministre des Indépendants et des PME.
Dès le 1er janvier 2026, toutes les entreprises belges assujetties à la TVA devront utiliser des factures électroniques structurées pour les transactions B2B. L’envoi de factures en format PDF par e-mail ne suffira plus ; les factures devront être échangées directement entre les logiciels des entreprises via des formats structurés.
Le but est de diminuer l’écart de TVA et de digitaliser l’économie belge. Selon le SPF, la Belgique a un train d’avance sur le règlement européen qui devient obligatoire pour les transactions intracommunautaires à partir du 1er juillet 2030.
Alors que l’e-facturation devient obligatoire à partir du 1er janvier prochain, trop peu d’entreprises y sont préparées. L’e-facturation offre de nombreux avantages comme un gain de temps et une réduction des coûts, mais elle permet aussi une gestion quotidienne sereine pour nos 1.200.000 entreprises – Eléonore Simonet, ministre des Indépendants et des PME
Préparation des entreprises
Pour se préparer à cette transition obligatoire, il est impératif que les entreprises :
évaluent leur système actuel de facturation ;
adoptent un logiciel compatible avec Peppol ;
forment leur personnel aux nouvelles procédures de facturation électronique.
Cette campagne de sensibilisation est une très bonne chose. En effet, le passage à l’e-facturation représente un grand changement pour les entreprises même si elles y gagneront notamment en efficacité. Il est donc important de les accompagner dans cette démarche. Pour les encourager à franchir le pas, des incitants fiscaux comme la déduction pour investissements numériques ou la déduction majorée de 120% pour les packs de facturation par exemple sont d’ores et déjà prévus pour les entreprises – Jan Jambon, ministre des Finances